-
Histoire de l'Alédonie
Bienvenue sur le lore interactif de Drawlife.
Il est nécessaire de bien lire et de bien comprendre l'ensemble de l'histoire qui va suivre pour pouvoir créer votre personnage et poster votre candidature dans de bonnes conditions.
Ne soyez pas surpris, le texte va être lu à haute voix. Des musiques et des effets sonores sont utilisés pour vous mettre en immersion. Vous pouvez activer la bande sonore et la désactiver à n'importe quel moment et sur n'importe quelle page.
Nous vous conseillons de lire l'histoire en même temps que le déroulement de la bande sonore. Changez de page lorsqu'il sera temps de le faire.
Cela prendra moins de 10 minutes. Bonne lecture / bonne écoute !
-
Partie 1 : 1948 - 1966
Je m’appelle Pierre Petit, né en 1948 en France et plus précisément en Normandie, au Havre. Mon père s'appelait Jean et il était engagé dans l’armée française depuis 1935. C’est ma mère Laura, femme au foyer et fille d’agriculteur qui m’a élevé. Je suis né 3 ans après la fin d’une guerre qui a détruit mon pays, où mon père a d’ailleurs miraculeusement survécu. J’ai vécu 4 ans dans cette belle région en pleine reconstruction à cause des bombardements. J’en ai très peu de souvenirs en réalité… En mai 1952, mon père est appelé en renfort pour assurer la sécurité d’une base militaire sur de nouvelles terres colonisées par la France. Cette expédition longue et bien payée offrait la possibilité aux militaires d'emmener aussi leur famille. Ma mère avait accepté, de toute manière elle n’avait pas vraiment le choix... Sur ces immenses terres présentes au beau milieu de l'Océan Atlantique, il y avait un seul village, quelques habitants et cette foutue base dans les montagnes où j’ai dû vivre pendant plus de 10 ans. Oui, 10 ans dans une base militaire dans des logements médiocres... Mais la situation a considérablement évolué pendant tout ce temps. Les ressources importantes présentes sur ces terres ont permis de développer les possibilités d’échanges avec le monde. La population s’est nettement agrandie et l’aide des militaires a finalement été plus que bénéfique pour ces habitants. Le français était parlé couramment et le franc avait très vite été imposé comme monnaie.
En 1963, une sorte de gouvernement local se met en place, à sa tête : Georges Masson, un ancien agriculteur très apprécié par tous les habitants. Il a même donné un nom à ces immenses terres.. l’Alédonie. Le gouvernement Français croyait sincèrement que cette immense île pouvait devenir plus ou moins indépendante, bien plus que la Corse. Celui-ci avait donc pris la décision de laisser petit à petit l’indépendance à l’Alédonie. Ma famille s’est alors installée dans le petit village non loin de la base militaire et mon père a arrêté toute activité grâce à l’argent économisé pendant toutes ces années. Pour des raisons de sécurité, les forces armées étaient belles et bien françaises. Cependant, elles étaient dirigées par le gouvernement Alédonien et elles le sont encore. Bien entendu, la France avait des intérêts économiques en Alédonie, notamment au niveau des ressources minières. Ce compromis permettait à la France de s’enrichir tout en garantissant à l’Alédonie d’être fourni en moyen de défense, armement, véhicule… Les forces armées (gendarmerie...) présentent sur ces terres sont par la suite passées sous le commandement du gouvernement Alédonien. La gendarmerie est aujourd’hui uniquement constituée de personnes ayant le passeport Alédonien. Un gendarme venant de France aura des facilités pour être recruté au sein des forces de l’ordre en Alédonie, mais il devra repartir de zéro, c’est aussi le cas dans le sens inverse. De plus, il faut savoir qu’en cas de nouvelle guerre, la France et l’Alédonie ont signé un accord afin d’être obligatoirement unis et alliés face aux potentielles menaces.
Mon père était fier de cette indépendance, il avait participé à la construction de cette nouvelle société.
-
Partie 2 - Une économie flamboyante
En 1966, deux villes commençaient à être bâties, Azur et Kiev. North-Bay et Tahos, deux petits villages, étaient déjà plus ou moins développés depuis au moins 2 ans. Le but principal de la construction d’Azur et de Kiev était de faciliter la communication et les échanges avec le monde afin d’attirer des nouvelles entreprises en Alédonie. L’achèvement d’Azur eu lieu en 1971 et celui de Kiev en 1973. De nombreux étrangers sont alors venus s’installer. L’économie était flamboyante, des start-up et d’importantes filiales venaient s’installer. L’Alédonie devenait un pays aux nombreuses cultures, aucune religion ne prônait, tout le monde était sur le même pied d’égalité. Les années passèrent et les exploitations minières, forestières et agricoles étaient de plus en plus importantes. Azur devenait de plus en plus connue, elle était aussi appelée le petit Bordeaux d’Alédonie, sûrement grâce à son architecture.
Dans les années 80, j’ai commencé à travailler pour la ferme Martin, à côté du petit village de Tahos où je louais une petite maisonnette. Je menais une vie assez paisible, mon seul souci c’était le chien du voisin qui n’arrêtait pas d'aboyer… Malheureusement, mon père décéda en 1984. Il est enterré au cimetière de Tahos, à côté de l’église. Il m’arrivait parfois de retourner à North-Bay, malgré le froid et la neige, je retournais voir la fameuse base militaire, désormais abandonnée, où j’ai vécu pendant 10 ans. Et face à ces murs de pierres, en me remémorant quelques souvenirs, je rêvais…
Une vingtaine d’années plus tard, après les élections officielles et démocratiques du nouveau gouverneur qui ont d’ailleurs été en faveur du fils de monsieur Masson, une tragédie arriva. En effet, Kiev était une ville en pleine expansion. Économiquement, elle s'en sortait merveilleusement bien. Cette économie reposait principalement sur son usine pétrochimique qui générait un grand nombre d'emplois. De plus, la ville était un point stratégique pour le transport de marchandises et de cet or noir si précieux. La ville ne cessait de s'agrandir, des immeubles de plus en plus hauts étaient construits chaque mois et un immense stade de football avait même été bâti.
-
Partie 3 - Vae
Le 16 Mars 2010, l'une des cheminées était clairement défaillante. 3h après l'arrivée des spécialistes, elle était tellement montée en température qu'une partie de celle-ci commençait déjà à se fissurer. Quelques heures plus tard, le bas s'écroule. Des réserves explosent partiellement, le pétrole commence à s'écouler et une des cuves explose... Un nuage noir se propage dans la ville et les habitants sont contraints de partir. Évacuation d'urgence suite au risque matériel et à la pollution de l'air. Des milliers de personnes perdent leur emploi, l'économie de la ville s'effondre. Quelques mois plus tard, plus de 80% de la population de Kiev est partie... Quelques habitants ont tout de même décidé de rester. Mais tous les commerces sont désormais fermés, et les citoyens... partis... laissant derrière eux une ville fantôme…
En 2018, l’économie de l’Alédonie reprend peu à peu grâce à ses exploitations minières et forestières, un immense travail de dépollution a eu lieu à Kiev et les échanges avec le reste du monde reprennent définitivement. Je me faisais vieux, le poids de tout ce que j’ai pu vivre en Alédonie commençait à se ressentir...
Je m’appelle Pierre Petit, je suis né en 1948 en France et plus précisément en Normandie, au Havre. Mon père s'appelait Jean, ma mère Laura, j’ai vécu en Alédonie et aujourd’hui je vous quitte.